En octobre dernier, j’ai décidé de me rendre une journée à Buyeo, à deux heures de Séoul. Buyeo est un district de la province du Chungcheongnam-do. Mais c’est surtout l’ancienne capitale du royaume de Baekje (18 av J.-C. – 660 après J.-C.), durant la période Sabi (538-660 après J.-C.). Sur les huit sites constituant les « aires historiques de Baekje », inscrites depuis 2015 au patrimoine mondial de l’UNESCO, quatre sont localisés à Buyeo. Ce sont :
- les tombes royales de Neungsan-ri
- les remparts de Naseong
- le temple Jeongnimsa
- la forteresse Busosanseong et le site archéologique de Gwanbuk-ri
Ces sites sont la preuve des échanges qui ont eu lieu à la fin du royaume de Baekje entre la Corée et les cultures locales d’Asie de l’Est, aussi bien en terme de construction, d’urbanisme et d’architecture paysagère, que d’art et de religion.
Je voulais en savoir plus sur cette période, sa culture et ses vestiges historiques. Manque de bol, le jour où j’avais prévu mon voyage, une alerte au typhon était donnée. J’ai dû reporter mon périple à la semaine suivante, ce qui m’a fait manquer le 65ème festival culturel de Baekje, auquel je comptais assister. Le festival sera pour une prochaine fois. Au moins, les vestiges du royaume de Baekje sont toujours là :-).
De Séoul à Buyeo : en route pour une journée de découverte
C’est au terminal des bus de Nambu, à Séoul, que je débute ma journée à Buyeo. Le départ est à 7h30, et le billet m’a coûté 17 100 wons (env. 12,50 euros). Nous ne sommes que cinq passagers. Le bus roule pendant environ deux heures, sans faire de pause (gare aux envies pressantes). Arrivée au terminal des bus de Buyeo, je prends un taxi pour rejoindre les tombes royales de Neungsan-ri. Le trajet dure environ 15 minutes pour la modique somme de 6 700 wons (env. 4,85 euros).
Je ne prends pas souvent le taxi, mais dans les petites villes, les bus ne sont pas toujours fréquents. Je trouve que le taxi est ce qu’il y a de plus simple et de plus rapide, surtout quand je planifie une journée chargée, comme c’est le cas ici. Juste avant de me déposer à destination, le conducteur fait un peu la conversation et me montre le site depuis la route.
Les tombes royales de Neungsan-ri
Les tombes royales sont situées à l’extérieur de l’enceinte de l’ancienne capitale. Le lieu a été choisi en suivant les règles de la géomancie coréenne : des montagnes le protègent du vent, tandis que les rivières à proximité apportent la prospérité.
Il faut monter pour rejoindre les sept tombes royales de l’époque du royaume de Baekje (site historique numéro 14). Arrivée en haut, j’aperçois plusieurs monticules. À première vue, on a l’impression que ce n’est que de la terre empilée, mais en réalité, ce sont des chambres funéraires en pierre, dont les murs intérieurs sont peints, et qui ont été ensuite recouvertes de terre. L’une des tombes dispose même d’une entrée visible.
Je continue la visite en descendant l’escalier qui mène à la salle d’exposition. Elle comporte de nombreux panneaux explicatifs sur les murs, des écrans tactiles et un écran central circulaire situé au centre de la pièce. Les explications sont disponibles en plusieurs langues, dont l’anglais. Tous ces supports permettent aux visiteurs de connaître davantage l’histoire du royaume de Baekje durant la période Sabi et ses nombreux sites classés à l’UNESCO, de voir la construction d’un temple et également de visiter virtuellement une tombe.
Le site du temple de Neungsan-ri
A l’extérieur, je remarque une vaste zone à première vue vide, mais comportant une plateforme légèrement surélevée. En m’approchant, je découvre que c’était le site du temple de Neugsan-ri. Seules les fondations sont encore présentes et un panneau transparent permet d’imaginer le temple sur cet emplacement précis. C’est impressionnant. Dire qu’il y avait un grand temple ici, et qu’il n’en reste plus rien aujourd’hui. Les fouilles ont permis d’extraire un brûleur d’encens en bronze doré (trésor national numéro 287), exposé au Musée national de Buyeo. Je le visiterai plus tard.
Les remparts de Naseong
Un peu plus loin, j’aperçois une portion des remparts de Naseong (site historique numéro 58), qui sont également classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les remparts se trouvent en hauteur, donc une nouvelle montée s’impose. Le chemin d’herbes et de terre piétinées est un peu glissant. De là-haut, on a une superbe vue sur le site du temple, dommage qu’il n’existe plus. Je longe brièvement les remparts, qui s’étendent quand même sur 6,6 km ! Puis je rejoins la sortie en repassant par les tombes royales.
En savoir plus sur Neungsan-ri et Naseong
En coréen : 부여 능산리 고분군 (buyeo neungsalli gobungun) et 나성 (naseong)
Adresse : 61, Wangneung-ro, Buyeo-gun, Chungcheongnam-do
Horaires : de 9h à 19h (de mars à octobre) et de 10h à 17h (de novembre à février). Fermé pendant les fêtes de Seollal et Chuseok.
Prix : adultes, 1 000 wons (env. 0,75€) ; adolescents, 600 wons (env. 0,45€) ; enfants, 400 wons (env. 0,30€) ; gratuité pour les seniors de plus de 65 ans et les enfants de moins de 7 ans.
Le temple Jeongnimsa
Il y a un arrêt de bus juste devant la sortie des tombes royales. Je me dis que si j’attends trop longtemps, je demanderais à la personne de la billetterie de m’aider à appeler un taxi, vu que le numéro d’une compagnie y est affiché. Mais j’ai de la chance, un bus arrive et c’est le bon ! Je suis la seule passagère et le conducteur me fait à nouveau la conversation.
Le temple Jeongnimsa se trouve à 400m de l’arrêt de bus. Sur place, je remarque qu’il y a davantage de visiteurs ici. On peut voir une pagode à cinq étages devant laquelle tout le monde prend la pose. Les gens ont raison d’ailleurs : le temps est idéal. Il fait très beau, seuls quelques nuages égaient le ciel bleu. Moi-même, je mitraille les deux étangs artificiels remplis de nénuphars que j’aperçois à l’entrée, ainsi que la pagode et le temple à l’arrière.
Le temple bouddhique Jeongnimsa est le trésor national n°9. Typique de la période Baekje, situé au centre de Sabi (l’ancien nom de Buyeo), il date de la fin du 6e siècle. Baekje a été vaincue par la dynastie chinoise Tang en 660 (au premier étage de la pagode, on peut d’ailleurs voir une inscription qui retrace les exploits du général chinois Su Ting-fang). Le temple a subi des dommages, mais il a ensuite été reconstruit durant la période Goryeo (918-1392).
L’intérieur du temple m’intrigue : il y a une statue de Bouddha assis en son centre (trésor national n°108), sous une forme inhabituelle. En général, elles sont sculptées d’un bloc. Mais celle-ci semble être composée de plusieurs blocs. La statue date de la période Goryeo. En fait, elle a subi beaucoup de dommages, et seul le socle et le corps sont d’origine. La tête et le chapeau ont été restaurés plus tard.
Dans le temple, sont exposées des photographies des sites de l’UNESCO à travers les quatre saisons. Elles donnent vraiment envie de revenir ici à toutes les périodes de l’année.
Le musée du temple Jeongnimsa
Le musée du temple Jeongnimsa se trouve dans l’enceinte du site. Il présente l’histoire du bouddhisme durant la période Baekje, ainsi que la construction des édifices et objets religieux. Malheureusement, tout est en coréen… Par contre, les reconstitutions et les maquettes sont superbes, surtout celle du temple dans son intégralité.
J’ai été surprise par les photos du temple au début du siècle dernier. À cette époque, il n’y avait que la pagode et la statue de Bouddha, aucun des bâtiments actuels. Quel vide et quel contraste avec ce que nous voyons à présent ! Je réalise à quel point les sites d’aujourd’hui sont pour beaucoup des reconstitutions. On a souvent l’impression que tout est d’époque, mais le temps et l’histoire sont évidemment passés par là.
En savoir plus sur le site du temple Jeongnimsa
En coréen : 정림사지 (jeongnimsaji)
Adresse : 83, Jeongnim-ro, Buyeo-gun, Chungcheongnam-do
Horaires : de 9h à 18h (de mars à octobre) et de 9h à 17h (de novembre à février). Nocturne de 18h à 22h du 11 mai 2020 au 31 octobre 2020. Fermé les jours fériés.
Prix : adultes, 1 500 wons (env. 1,10€) ; adolescents, 900 wons (env. 0,65€) ; enfants, 700 wons (env. 0,50€).
Le musée national de Buyeo
Je me rends ensuite au musée national de Buyeo qui se trouve à 15 minutes à pied. Il y a dans le hall d’entrée une sculpture de grande taille sous une coupole en verre. C’est une vasque en pierre (trésor national n°194) datant de la période Baekje, probablement utilisée dans le palais royal. Les vasques en pierre étaient creusées à partir de blocs de roche rectangulaires ou ronds. Celle-ci est très volumineuse et très impressionnante. Sur sa surface, on peut voit une gravure faisant état de la conquête de la dynastie chinoise Tang sur celle de Baekje.
Le musée comporte quatre salles d’exposition. Dans la première salle sont exposés les objets de la culture préhistorique de Buyeo et ses alentours : poterie, jarres servant de cercueils ou de tombes, poignards en bronze ou encore bijoux en métaux précieux.
La deuxième salle est dédiée à la culture et à la vie durant la période Sabi (538-660), lorsque que Sabi était la capitale du royaume. C’est aussi dans cette salle que se trouve habituellement le brûleur d’encens en bronze doré dont j’ai parlé plus haut. Composé de plusieurs parties, il mesure 61,8 cm de hauteur et pèse 11,85 kg. Cet objet exceptionnel servait à éloigner les mauvais esprits. Il est en bon état et regorge de détails symboliques. Sur le sommet du couvercle, un phénix pose fièrement au-dessus de montagnes, ainsi que des musiciens, des divinités et des animaux. Des interstices laissent échapper la fumée de l’encens. Le corps est en forme de pétales de fleur de lotus. Quant au pied, il prend la forme d’un dragon prêt à s’envoler.
La troisième salle est dédiée à la culture bouddhique du royaume de Baekje. On y trouve des éléments d’architecture, comme les sculptures que l’on trouve sur les toits, des tuiles, ou encore des objets bouddhiques, comme des statuettes.
Enfin, la quatrième salle présente plus de 820 objets qui ont fait l’objet de donations : poteries, ustensiles, statuettes et ornements.
Lors de ma visite, le musée proposait une exposition temporaire sur la tombe n°1 du site de Neugsan-ri. Cette expo est accessible en ligne, en 3D et en anglais à l’adresse suivante : http://buyeo.museum.go.kr/museum/2020/neungsanri/vr.html. Une visite comme si vous y étiez !
En savoir plus sur le Musée national de Buyeo :
En coréen : 국립부여박물관 (gungnipbuyeo bangmulgwan)
Adresse : 5, Geumseong-ro, Buyeo-gun, Chungcheongnam-do
Horaires : de 9h à 18h en semaine, de 9h à 19h le weekend et les jours fériés, nocturne jusqu’à 21h les samedis d’avril à octobre. Le musée pour enfants est ouvert de 9h à 18h. Fermé le lundi et le 1er janvier.
Prix : Gratuit.
Site Internet : http://buyeo.museum.go.kr/
Avant de continuer, place à la pause déjeuner. La spécialité du coin, c’est le yeon ip bap, du riz cuit dans une feuille de lotus. Je marche, mais je ne trouve aucun restaurant qui en propose… Affamée, je finis par m’arrêter dans une supérette. Mais si j’avais su, je ne me serais pas précipitée, car juste avant d’arriver à l’étang Gungnamji, je vois plein de restaurants spécialisés ! Zut !
Le parc Seodong et l’étang de Gungnamji
Le parc Seodong est composé de nombreux petits étangs remplis de fleurs de lotus et de nénuphars. Un festival a même lieu tous les ans au mois de juillet. Pour moi qui visite ce parc en octobre, une grande partie des plantes a perdu de sa superbe. Mais certains étangs présentent encore de jolies fleurs.
Au centre du parc se trouve l’étang Gungnamji avec son île et son pavillon, accessible par un pont en bois. C’est magnifique, j’adore. Un lieu aussi beau a forcément sa petite histoire. La voici, c’est celle de la légende de Seodong :
À l’ère Sabi, une femme donna naissance à un fils, fruit de ses amours avec le dragon vivant dans l’étang Gungnamji (dans les légendes coréennes, le dragon désigne métaphoriquement un roi ou un prince héritier). La mère et l’enfant vivaient dans la pauvreté et vendaient du chanvre pour survivre. C’est ainsi que le garçon se faisait appeler « Seodong », le garçon qui vend du chanvre. Un jour, un domestique vint lui remettre un ordre secret du roi : il lui ordonnait d’aller espionner Seorabeol, la capitale du royaume rival de Silla. Seodong pénétra dans la ville en se faisant passer pour un marchand de chanvre nomade. Il tomba amoureux de la troisième fille du roi Jinpyeong, qui était réputée pour sa beauté. Il enseigna alors aux enfants du royaume une chanson dans laquelle la princesse Seonhwa le rencontrait chaque soir en secret. Cette chanson parvient aux oreilles du roi qui, furieux, bannit sa fille du royaume. Sur le chemin de l’exil, elle rencontra Seodong et en tomba elle-aussi amoureuse. Ils se marièrent et vécurent heureux. Plus tard, Seodong devint le roi Mu de Baekje. Un joli conte de fées, non ?
En savoir plus sur le parc Seodong et l’étang de Gungnamji :
En coréen : 서동공원과 궁남지 (seodonggongwongwa gungnamji)
Adresse : 52, Gungnam-ro, Buyeo-gun, Chungcheongnam-do
Horaires : Ouvert toute l’année.
Prix : Gratuit.
La forteresse Busosanseong
Ma dernière visite est celle du quatrième site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO : la forteresse Busosanseong. Je m’y rend à pied, car c’est tout droit sur la rue Sektap-ro. Je mets environ 40 minutes.
La visite de la forteresse Busosanseong est libre, mais il est proposé trois parcours différents, de 1 à 2h. J’ai suivi le parcours numéro 1 de 2h, puisqu’il permet de voir l’ensemble de la forteresse. Il passe par le sanctuaire Samchungsa (héritage culturel n°115), construit en 1957 pour rendre hommage à trois sujets loyaux du royaume de Baekje : Seongchung, Heungsu et Gyebaek. Tout se fait à l’ombre des pins, c’est très agréable.
Le deuxième site est celui du pavillon Yeongillu (héritage culturel n°101). C’était un lieu réputé pour admirer le lever du soleil au-dessus du pic Yeoncheonbong sur le mont Gyeryongsan. L’étape suivante me conduit au site de l’entrepôt militaire (héritage culturel n°109), où l’on conservait les vivres. Je n’y vois pas grand-chose, juste un espace composé de terre surélevée et de pins. Le site suivant est celui du pavillon Banwollu, d’où l’on peut admirer le paysage alentour. C’est superbe !
Puis il est proposé de se rendre au sanctuaire Gungnyeosa. Mais cela conduit à faire un détour, je décide donc de passer mon chemin et je continue vers l’étape suivante, en direction du pavillon Sajaru (héritage culturel n°99). On s’y rendait pour admirer la lune, car c’est le lieu le plus élevé du mont Busosan. De là, on a aussi une très jolie vue sur le fleuve Geumgang, en contrebas.
Je ne suis pas au bout de mes surprises, car la vue depuis l’étape suivante est encore plus belle : le rocher Nakhwaam (héritage culturel n°110). Cette falaise, sur laquelle se trouve le pavillon Baekhwajeong (héritage culturel n°108) offre une vue dégagée sur le fleuve. Ce lieu exceptionnel a lui aussi sa petite histoire. Nakhwaam signifie littéralement « la falaise de la chute des fleurs ». Cela fait référence au suicide de 3 000 femmes de cour, qui préférèrent se jeter du rocher plutôt que de perdre leur vertu, lorsque les Tang conquérirent le royaume de Baekje en 660.
Ma visite se poursuit vers le temple Goransa (héritage culturel n°98), au bord du fleuve. Il aurait été construit pour apaiser les esprits vengeurs de ces femmes qui se sont jetées du rocher Nakhwaam. Il est dit que l’eau provenant de ce temple rajeunirait de trois ans celui qui la boit.
Balade sur le fleuve Geumgang
J’arrive enfin à la dernière étape de la forteresse : un tour en bateau de 20 minutes sur le fleuve Geumgang. Nous sommes en fin d’après-midi, le soleil n’est plus très haut dans le ciel, et les couleurs rasantes colorent magnifiquement le paysage.
En savoir plus sur la forteresse Busosanseong :
En coréen : 부소산성
Adresse : 15, Buso-ro, Buyeo-gun, Chungcheongnam-do
Horaires : de 8h à 18h (mars à octobre), de 7h à 17h (novembre à février)
Prix : adultes, 2 000 wons (env. 1,50€) ; ados, 1 100 wons (env. 0,80€) ; enfants, 1 000 wons (env. 0,75€) ; gratuit pour les moins de 6 ans et les seniors de plus de 65 ans.
Balade en bateau (temple Goransa > quai Gudeurae) : prix aller-retour : adultes, 7 000 wons (env. 5,25€) ; enfants, 3 500 wons (env. 2,50€).
Gastronomie locale
Mon bus de retour est à 18h50, il faut que je dîne avant de rentrer à Séoul. Avant d’entrer dans la forteresse, je me suis arrêtée au Centre d’information touristique pour qu’ils me recommandent un restaurant de yeon ip bap. Ils m’ont conseillé Baekje Ui Jib, juste en face.
Ce n’est pas la première fois que je goûte à du riz cuit dans une feuille de lotus : c’est bon, mais ce n’est pas exceptionnel. Le repas est accompagné d’une soupe au soja fermenté et d’une multitude de banchan, des petits plats d’accompagnement : kimchi, galette de kimchi, poisson et autres mets dont je ne connais pas le nom. L’addition est raisonnable : 10 000 wons (env. 7,50€).
Baekje Ui Jib (Baekje House)
En coréen : 백제의집
Adresse : 248, Seongwang-ro, Buyeo-eup
Horaires : tous les jours de 10h30 à 20h30
En conclusion de ma journée à Buyeo
C’était une journée culturellement très riche. J’ai beaucoup appris sur la période Sabi. J’ai adoré la visite de la forteresse Busosanseong, le fait de pouvoir se promener dans la nature et d’admirer de magnifiques paysages. Et puis, il y a eu aussi eu la petite balade en bateau sur le fleuve Geumgang.
J’ai trouvé la ville de Buyeo calme et peu fréquentée. Sans la foule, elle était agréable à visiter. De plus, les différents sites ne sont pas trop éloignés les uns des autres.
Buyeo est moins connu que l’ancienne capitale du royaume rival de Silla, Gyeongju, mais elle ne manque pas d’atouts culturels et de sites touristiques, dont beaucoup sont inscrits au patrimoine mondial.
En juillet, il y a le festival des lotus de Seodong, à l’étang Gungnamji. En septembre-octobre, le royaume de Baekje renait grâce au Festival culturel de Baekje. Et pour les personnes qui souhaitent vraiment retourner dans le passé, Baekje Cultural Land est un site où sont reconstitués grandeur nature un palais royal, un temple, des tombes et un village d’époque.
Mais si vous n’avez pas l’occasion d’aller à Buyeo pendant votre séjour en Corée du sud, vous pouvez toujours visiter le Seoul Baekje Museum qui se trouve dans le Parc olympique de Séoul. L’entrée est gratuite !