Je ne me suis pas trop pressée ce matin. Ce n’était pas nécessaire car j’avais décidé de commencer ma deuxième journée à Séoul par la visite du Palais Deoksugung et sa célèbre relève de la garde royale à 11h. Comme je suis tout de même arrivée un peu en avance, j’en ai profité pour longer la très belle enceinte murale du palais. Si vous êtes en manque de nature, sachez que les arbres de la rue ont été décorés de parures en tricot, et que vous pouvez vous adonner à un « tree hug » chaleureux, si doux et si bon pour la santé (c’est la science qui le dit) !
La relève était à l’heure. Comme tous les touristes, j’aime bien ces petits cérémonies sans prétention qui font revivre pendant quelques minutes les glorieuses heures du passé. Mais j’étais frigorifiée et j’étais un peu désolée pour ces gardes qui se devaient de garder un visage impassible malgré le froid mordant…
Pour un palais, vous en avez en fait deux : un ancien et un moderne. Le premier est un ensemble de bâtiments traditionnels en bois et bois peint, tandis que le deuxième comprend deux imposantes structures néoclassiques telles qu’on peut les voir en Occident. C’est évidemment très étonnant de voir cohabiter des styles architecturaux si différents, mais passée la surprise, on se surprend à aimer l’ensemble et à y trouver une harmonie certaine.
Ma visite terminée, j’ai repris la rue aux « tree hug » car on trouve à quelques mètres sur la gauche un bâtiment municipal, le Seosomun building, dont le 13ème étage renferme l’un des secrets les mieux gardés de Séoul : l’observatoire Jeongdong. Cette adresse n’est pas très connue, et pourtant elle mérite le détour, puisque la vue sur Deoksugung y est plongeante! Par une belle journée d’automne ensoleillée comme c’était le cas aujourd’hui et avec un espresso bien serré dans la main droite (l’endroit est aussi un café), c’est simple, on n’a plus envie de redescendre sur Terre.
Sur l’immense parvis de l’hôtel de ville se tenait un évènement à la gloire de… la vache. Enfin je crois. Il y avait une statue de vache et je pouvais lire le caractère chinois relatif aux bovins, alors j’imagine que c’était ça. Je suis restée un peu écouter deux chanteuses à la voix ma-gni-fi-que, qui me faisaient penser à Davichi, mais je sais, ce n’était pas elles ;-). Si quelqu’un les connaît, qu’il me le fasse savoir, car je serai désormais sûrement leur plus grande fan!
J’ai continué ma promenade vers la porte Namdaemun et puis, comme ce n’était pas loin, j’ai voulu voir la gare culturelle de Séoul 284 (la gare, quoi), un bâtiment en briques rouges, construit par les Japonais dans les années 20.
Un petit en-cas rapide dans un café de la gare, et je prends la direction du musée national. Je n’ai pas l’intention de le revisiter, bien que j’en ai gardé un souvenir mémorable, mais je veux voir le musée du hangeul, inauguré il y a deux ans, et qui est situé juste à côté. Je reviendrai plus en détail sur ce musée dans un prochain article mais voici quelques photos en attendant. Il y avait deux expositions temporaires fort sympathiques, surtout celles sur le monde de la publicité. Le hangeul se prête à toutes les formes!
Le jardin aussi a peu changé. Je ne me souvenais pas de cette collection de pagodes en pierre. C’est très intéressant. Un dernier petit tour pour la vue sur la Namsan Tower et puis retour au bercail, je suis toute courbaturée.