Le lundi, les grands magasins et les musées sont fermés à Séoul. Si la pluie s’ajoute à la partie, les activités sont relativement réduites. J’ai donc passé la journée à me balader sans but précis, avant de rejoindre mes amis en soirée pour un « samgyeopsal », le barbecue coréen.
Je loge dans Myeongdong, la logique veut que je commence par ce quartier commerçant et dynamique. Les boutiques commencent à mettre en place les décorations de Noël, on sent que l’automne touche à sa fin.
J’ai découvert une autre grande église, juste derrière la cathédrale de Myeongdong. Elle est très intéressante car lorsqu’on la regarde depuis le parvis, elle s’oppose à toute une série d’immeubles modernes en arrière-plan et le contraste est saisissant.C’est l’église presbytérienne de Yeongnak, dont le père supérieur est mort en martyr en 1950 pour protéger les lieux des troupes communistes du Nord.
Une expo photo sur le thème de la lecture était présentée à l’extérieur et on peut voir les clichés de photographes amateurs qui ont participé à ce concours. Cela m’a ravie car la photo et la lecture, ce sont les deux sujets qui me tiennent à cœur dans la vie, outre le fait que c’est une excellente façon de découvrir la sensibilité des Coréens, leur regard à eux sur ce qui fait leur quotidien et les gens qui les entourent.
Dans l’après-midi je me suis rendue sur l’énorme campus de l’Université féminimé d’Ehwa (Idae), dans le quartier de Shinchon, pour apprécier la merveille architecturale de Dominique Perrault, qui a construit le bâtiment principal il y une dizaine d’année (l’université est quant à elle plus que centenaire). C’est « waouh ». Je n’ai pas d’autres mots. Surtout lorsque tous les étudiants quittent en masse la fac vers 17h et se ruent par centaines dans les rues alentours pour se sustenter ou faire des achats compulsifs.
Un petit tour en soirée au festival des lumières de la rivière Cheonggyecheon, mais sincèrement j’ai été quelque peu déçue par cet « petit » évènement, qui est plus marketing que culturel (les premiers chars en papier sont intéressants, mais les suivants, qui promeuvent un pays voisin ou une marque de piles qui ne s’usent jamais, relèvent de la simple opération commerciale). Je pensais y retourner pour prendre des photos, mais je ne sais pas si j’aurai le temps.