Comment apprendre efficacement le coréen ?

J’ai cessé de prendre des cours à l’Institut Sejong de Paris en janvier 2017, et depuis, j’ai certes un peu étudié, mais en dilettante. J’ai regardé beaucoup de séries, j’ai pris des notes, j’ai ouvert sporadiquement mes manuels. J’ai souvent pensé reprendre, mais autrement. Et je me suis surtout posé la question : comment apprendre le coréen ? Ou plutôt : comment apprendre efficacement le coréen ?

Si vous lisez cet article, c’est qu’a priori, vous avez un intérêt pour la langue coréenne. Je n’ai pas la prétention de vous donner une méthode miracle. Mais au vu de ma propre expérience, j’ai pensé que je pouvais peut-être donner quelques pistes à ceux qui débutent et inciter les autres à penser leur apprentissage de manière plus globale. Apprendre à l’âge adulte n’est pas intuitif. Il y a même des cours pour apprendre à apprendre ! Pour éviter de s’éparpiller, posons-nous les bonnes questions et envisageons une stratégie efficace d’apprentissage du coréen.

Tout d’abord, le coréen est-il difficile ?

A priori, NON. J’aimerais démystifier la croyance selon laquelle le coréen est l’une des langues les plus difficiles au monde. Pas plus que le français. Essayez de vous mettre à la place d’un Coréen qui apprend notre langue : en quoi serait-ce plus facile pour lui et plus difficile pour nous ? Ce qui est vrai en revanche, c’est que c’est un monde langagier totalement différent du nôtre, et qu’il va falloir faire travailler ses neurones. Mais il n’y a rien d’insurmontable non plus. Tout est question de méthode et d’acceptation.

Ne vous posez pas mille et une questions, ne cherchez pas à tout comprendre. Acceptez cette langue comme elle est. Tout d’abord, acceptez que l’ordre de la phrase soit de type « sujet-complément-verbe ». Ce n’est pas compliqué en soi. Ce qui est difficile, en revanche, c’est la gymnastique que devra faire votre cerveau pour effectuer cette inversion. La gymnastique, au début, ça fait mal. Mais à force de faire les mêmes mouvements, la douleur disparaît. C’est pareil pour votre cerveau. Il finira par s’habituer. Laissez-lui juste le temps d’y arriver et ne soyez pas trop durs envers vous-mêmes.

Acceptez qu’il y ait des particules, même si ça vous semble un casse-tête. Quand on y réfléchit, elles ont leur utilité puisqu’elles indiquent la position d’un mot dans une phrase. Ce mot-ci est le sujet, ce mot-là est un complément d’objet, etc. C’est vrai qu’elles sont parfois retorses, quand par exemple le sujet devient « i » (이) ou « ga » (가) selon que le mot qui précède se termine par une consonne ou une voyelle. Ou que le « e » (에) indiquant la localisation devienne « eseo » (에서) devant un verbe d’action. La solution ? N’apprenez pas des listes de mots, essayez toujours d’apprendre des phrases entières, qui comprennent au moins un mot, une particule et un verbe. Faites court.

음악을 듣고 있어요 J’écoute de la musique.
친구를 공원에서 만날 거예요 Je vais rencontrer un ami au parc.

D’une manière générale, plutôt que d’utiliser des applis de type Memrise ou Anki pour tenter d’ingurgiter des listes de mots, utilisez-les pour apprendre des phrases. Pensez à ajouter une image, car cela aide à la mémorisation. Un autre moyen très efficace pour retenir rapidement du vocabulaire courant : les post-it. Collez des post-it partout chez vous, et en moins de 48 heures, sans même y réfléchir, vous saurez nommer la table, les toilettes, l’aspirateur et plein d’autres choses encore ! Je vous le garantis, ça marche. Parce qu’en reliant un mot à son objet, vous lui donnez du sens.

1. Apprenez d’abord le hangeul

Dois-je vraiment en passer là ? C’est la question que beaucoup se posent. Et les raisons sont sûrement bonnes de ne pas vouloir apprendre le hangeul. Alors oui, vous pouvez vous passer du système d’écriture coréen si vous n’envisagez d’apprendre que des expressions basiques. Mais si vous voulez vraiment parler cette langue, vous ne pourrez pas faire l’impasse sur l’écrit. De plus, il vous faudra passer par des ressources écrites pour progresser dans votre apprentissage.

Une autre raison, et non des moindres, est que seul le hangeul vous permettra de bien prononcer les mots du coréen. Prenons le mot suivant : Hahoe. C’est le nom de cet authentique village traditionnel que l’UNESCO a placé sur sa liste du patrimoine mondial. Pendant longtemps, j’ai prononcé ce mot : Ha-ho-é, pensant qu’il s’écrivait avec deux syllabes et une voyelle. Mais si j’avais su le lire en hangeul, j’aurais compris qu’il s’écrivait en fait à l’aide de deux syllabes, « ha » (하) et « hoe » (회). Et « hoe » se prononçant « hwé », cela donne « Ha-hwé ». Non pas que cela soit gravissime, mais cette simple anecdote est représentative de l’importance du hangeul. Des erreurs de prononciation peuvent être sources d’incompréhension, croyez-en mon expérience !

Dans le même ordre d’idée, sachez qu’il existe au moins sept façons de transcrire le coréen en lettres romanes : la romanisation révisée du coréen (officielle depuis 1984), les systèmes McCune-Reischauer, Lukoff, ALA-LC, Yale etc. Essayez de lire la phrase suivante. Elle veut dire : « Où puis-je prendre un taxi ? ».

Taeksi eodieseo tayo ?

Avez-vous réussi ? Êtes-vous sûr(e) de la prononciation ? Maintenant essayez celle-ci :

T’aekshi ŏdiesŏ t’ayo ?

Aïe. C’est la même phrase, mais c’est écrit différemment… Du coup, ça se prononce comment ? Pour en être sûr, vous allez devoir apprendre plusieurs choses : la prononciation du coréen, mais également la manière dont se lit la transcription utilisée ! Sachant que l’on trouve des ressources utilisant indifféremment la romanisation révisée et le système McCune-Reischauer, vous en êtes quittes pour au moins apprendre les deux. Et comme, de toute façon, il y a de fortes chances pour que vous finissiez par apprendre aussi le hangeul, vous en aurez appris trois. Quel temps perdu ! Pourquoi ne pas simplement mémoriser le hangeul dès le début ? Il est possible de l’apprendre en quelques jours seulement, deux ou trois semaines au plus. Il n’y a que 14 consonnes et 10 voyelles de base, et les 5 consonnes doubles et 11 voyelles composées qui le complètent sont faciles à retenir une fois que l’on connaît bien les premières.

Tableaux de transcription comparés du coréen. Une ligne vaut mieux que cinq ! ©Wikipedia

Pour commencer, je vous invite à regarder cette vidéo très complète de 90 minutes de Go! Billy Korean . Elle est en anglais, c’est embêtant, je vous l’accorde, mais son approche est excellente. Une fois que vous aurez compris comment fonctionne le hangeul, je vous invite à vous exercer tous les jours au moins trente minutes. Pour ce faire, les flashcards sont utiles en tant que moyen efficace de reconnaissance. Combinez-les avec des exercices écrits pour joindre le geste à la parole. Recopiez n’importe quels mots, nul besoin de les connaître à l’avance. Recopiez chaque syllabe et prononcez-la en même temps. La clé ? De la concentration et de l’attention. Soyez à 100 % à ce que vous faites pendant que vous le faites.

2. Soyez motivé

Ou plutôt, ne commencez rien si vous n’êtes pas suffisamment motivé. Parce que le coréen est une langue qui demande du temps et de l’abnégation. Non, vous ne serez pas bilinguei en deux ans, à moins de vivre sur place et de le pratiquer au quotidien. Et même ainsi, vous serez loin d’en avoir fait le tour ! Vous vous rendrez compte très vite qu’apprendre une langue étrangère, c’est comme faire un long, un très long voyage qui n’a pas de fin. On ne finit jamais d’apprendre. Que ce soit sa propre langue et, a fortiori, une langue étrangère. Donc soyez motivé, mais n’ayez pas trop d’attentes non plus. Vous risqueriez d’abandonner en cours de route, ce serait dommage. Lancez-vous des petits défis, s’il le faut, mais ne placez pas la barre trop haut non plus.

Moi, j’ai bien aimé me confronter au TOPIK, le test de compétence en langue coréenne qui vous donne une certification de niveau. C’était un peu ma carotte. Je me suis rendu compte que ce défi me permettait vraiment de progresser, et d’ailleurs, j’ai obtenu assez vite le niveau I.2 (ancienne formule). Mais le TOPIK n’était pas ma motivation première, et lorsque j’ai perdue celle-ci, ce qui devait arriver arriva : j’ai arrêté de prendre des cours de coréen.

Donc je me répète, soyez sûrs de ce qui vous motive, et n’abandonnez pas malgré les difficultés. Le voyage est long, parfois fastidieux, souvent décourageant, mais gardez le cap. Vous réussirez à passer doucement, mais sûrement, toutes les étapes.

3. Ne vous comparez à personne

Prenez votre temps ! Le sommet est à la portée de tous avec un peu d’effort et beaucoup de motivation.

Et quand je dis cela, je veux dire deux choses.

Tout d’abord, cessez de croire aux méthodes miracles qui vous font miroiter un pseudo bilinguisme en quelques semaines, c’est tout bonnement impossible pour le coréen. Peut-être existe-il sur Terre quelques personnes aux capacités intellectuelles surhumaines, mais vous, a priori, vous êtes une personne tout ce qu’il y a de plus normal. Donnez-vous deux ans pour assimiler le niveau débutant, parce que c’est ce qu’il faut en moyenne à la grande majorité d’entre nous.

Ensuite, ayez l’esprit critique : quand certaines de vos connaissances vous affirment être devenus bilingue en six mois et vous épatent à coup de tournures originales débitées à la vitesse de l’éclair, ne prenez pas tout pour argent comptant. Comme a priori, vous n’avez pas leur « niveau », il vous sera difficile de les contredire. Et ça ne sert à rien de demander confirmation à un Coréen, il vous répondra toujours que telle ou telle personne parle super bien, même si c’est loin d’être le cas.

Pourquoi ? Parce qu’un Coréen sera toujours épaté par quelqu’un qui sait dire ne serait-ce que kamsahamnida, et parce qu’un Coréen, c’est quelqu’un de poli par essence. Alors oui, votre ami(e) ou votre connaissance se débrouille peut-être bien pour les petites phrases du quotidien, mais demandez-lui de vous traduire une conférence TED (sebashi en coréen) et là, tout de suite, ça devient plus compliqué… Donc, ne surestimez pas le niveau des autres, et ne vous laissez pas non plus impressionner. Ceux qui parlent bien le coréen aujourd’hui, ce sont ceux qui ont travaillé dur pour y arriver. Vous pouvez y arriver.

4. Commencez par le commencement

N’écartez pas d’emblée les méthodes dites « traditionnelles », sous prétexte d’innovation. En effet, vous ne pourrez pas vous passer au début de ce qu’on appelle un curriculum, c’est-à-dire d’une progression et un contenu structurés, où chaque nouvelle notion abordée tient compte de vos apprentissages antérieurs. Avec un curriculum, on vous donne la marche à suivre. Chaque jour, vous avez quelque chose à faire, vous êtes accompagné (que ce soit par un prof ou seul, avec une méthode). Vous gagnez un temps fou, car le matériel est déjà là, vous n’avez pas besoin de le chercher par vous-même.

Quelles sont les bonnes méthodes alors ? Difficile à dire, chacun est réceptif à sa manière. Ce qui marchera pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. Pour commencer, j’aurais tendance à conseiller de choisir en priorité une méthode française, ce qui évite à votre cerveau de faire le double effort de passer par une langue étrangère pour en apprendre une autre, mais les ressources en français sont rares. Je citerai toutefois «  Apprenons le coréen » et « Cours de coréen ». Après, vous pouvez aussi choisir des méthodes de coréen en ligne, comme la plateforme française Parlons coréen ou le site en anglais Talk to me in Korean. Elles ont l’avantage d’être un peu plus dynamiques, grâce à leurs ressources audiovisuelles.

Si l’anglais ne vous fait pas peur, on trouve aussi sur le net des manuels entièrement gratuits, au format pdf. Je pense par exemple au premier volume de Korean from Zero ou encore aux deux manuels My Korean 1 & 2. Il n’est pas non plus nécessaire d’acheter un dictionnaire papier. Celui de Naver est largement suffisant. Si toutefois vous voulez un dictionnaire thématique, je vous recommande Essential Korean Vocabulary (je vous donne tous les liens en fin d’article).

Une seule règle, fondamentale : soyez régulier. Il est désormais bien établi qu’étudier 30 min par jour vaut mieux qu’étudier une fois 2h par semaine. Et que la répétition est la seule façon d’intégrer vos connaissances dans votre mémoire à long terme. Commencez donc toujours par une courte révision de ce que vous avez vu la veille avant d’entamer la suite.

5. Décidez de votre objectif

Cover of Situational dialogues in Korean

Les bases d’une langue à acquérir sont les mêmes pour tous et je vous conseille vivement de suivre une méthode « classique » dans un premier temps. Ensuite, il s’agit d’être efficace et de poursuivre en fonction de l’usage que vous comptez faire du coréen. Cela vous permettra de choisir les meilleures ressources en fonction de cet usage et de vous concentrer sur celles-ci uniquement. Pensez stratégiquement.

Vous envisagez un voyage dans le pays et vous voudriez pouvoir commander un repas ou discuter du chemin avec le chauffeur de taxi ? Peut-être que des dialogues en situation seront une bonne méthode. La toute récente série vidéo Situational Korean Quiz de Talk to me in Korean est parfaite pour apprendre en s’amusant. En deux minutes, vous retiendrez des phrases courtes adaptées à différentes situations de la vie quotidienne : commander un café, demander votre chemin, arriver chez quelqu’un, etc. Si vous voulez aller plus loin, je vous recommande l’ebook Situational dialogues in Korean, toujours chez TTMIK. Pour chaque situation, vous avez quatre dialogues différents. De quoi aborder avec confiance toutes les situations de la vie quotidienne.

Vous avez du business à faire en Corée ? Vous n’envisagez peut-être pas de le faire en coréen, mais vous voudriez pouvoir échanger quelques paroles avec votre interlocuteur pour montrer votre bonne volonté ? Concentrez-vous sur les formules de politesse et les codes sociaux en usage dans le monde du travail. Si vous voulez aller plus loin, il existe des manuels spécifiques, comme Business Korean ou Language Korean for a Good Job. Ils peuvent être commandés via la librairie en ligne TwoChois.

Vous voulez lire un roman en coréen ou assister à une représentation de pansori ? Un apprentissage plus soutenu devrait vous convenir, avec une place importante à accorder à la grammaire et au vocabulaire. Pourquoi ne pas acheter un roman en coréen et sa traduction en français et étudier les deux simultanément ? Il vous faudra beaucoup de rigueur et de patience. Si vous êtes encore étudiant, envisagez d’étudier dans un établissement d’enseignement supérieur.

Dans tous les cas, sans objectif, pas de méthodologie. Et sans méthode, pas de résultats. Ne vous éparpillez pas, concentrez-vous sur votre objectif et avancez.

6. Intégrez vos acquis dans un système d’apprentissage plus large

Réutilisez les phrases apprises en parlant avec des gens, même si vous n’êtes pas très à l’aise. Personne ne vous jugera. ©Korea.net

Quand vous vous sentirez suffisamment armés, en grammaire et en vocabulaire, variez les plaisirs en explorant d’autres méthodes : lisez des livres bilingues pour la jeunesse par exemple (vous en trouverez aux éditions L’harmattan ou LingAsia), des contes, des manhwa. Écoutez activement de la musique, regardez une série ou un film, avec les sous-titres, puis sans les sous-titres. Réutilisez les phrases apprises en parlant avec des gens. Écrivez quelques lignes dans un journal tous les jours. L’idée est d’équilibrer les quatre piliers qui sont : écrire, parler, lire et écouter.

Quand on apprend une langue étrangère, on a tendance à n’étudier que ce qui nous apporte de la satisfaction et du plaisir. On est bon à l’écrit, alors on néglige l’oral. Ou inversement. Parce que l’on a besoin de récompenses. Mais il est très important de s’obliger à travailler le ou les aspects qui posent problème. De même, il ne faut pas uniquement s’exposer à la langue (ce qu’on appelle « input »), il faut également produire (« output »). Donc écoutez, immergez-vous au maximum dans le coréen, mais n’oubliez pas aussi d’écrire, de parler, de manière à tester des choses et à développer des automatismes.

7. Utilisez des techniques d’apprentissage avancées

Vous connaissez le Shadowing ? Pour faire simple, c’est une méthode qui consiste à répéter ce que vous entendez, au moment où vous l’entendez. En s’exerçant jour après jour, en imitant le phrasé et l’intonation du locuteur, on finit par gagner en fluidité et en naturel, l’idée étant d’arriver à répéter de manière quasi simultanée. Ce n’est pas évident du tout ! Mais grâce à cette technique, on améliore franchement sa prononciation, et dans le cas du coréen, c’est un plus, car la prononciation n’est pas aisée !

Dans le même ordre d’idées, vous avez le Repetitive listening. Jeremy, du site Motivate Korean, en a fait son motto. Là encore, il faut être très motivé. Il faut prendre un extrait parlé, de 5 à 20 minutes maximum, et l’écouter 10, 50 voire 200 fois, jusqu’à ce que tout vous apparaisse clair et limpide. Cela paraît simple, mais c’est loin d’être le cas.

Car il ne faut pas utiliser le support écrit, il faut deviner seul les mots et le sens. Et écouter sans arrêt le même extrait peut devenir terriblement lassant. Il faut l’intégrer dans une routine journalière, pendant des jours, voire des semaines. Si l’on en croit Jeremy, les progrès sont impressionnants. Si vous voulez en savoir plus, regardez cette vidéo justement intitulée How to Use Repetitive Listening to Rapidly Improve Your Korean Listening Comprehension

J’ai moi-même essayé ces deux techniques. Je n’ai pas assez pratiqué la première pour vous faire un retour, mais je suis plutôt convaincue par la seconde. J’ai cherché en ligne un podcast en coréen et j’en ai trouvé un qui me convient. Il s’agit d’un podcast à destination d’apprenants japonais, réalisé par un institut de langue coréenne à Tôkyô, Hangyosil.

Je vous en parle parce que, mis à part le titre qui est en japonais, tout le podcast est en coréen (mais je triche un peu, car il y une transcription en hangeul). Il peut convenir à tout apprenant de niveau intermédiaire. Je l’apprécie parce qu’il y a déjà plus de 220 épisodes, d’une durée de 3 minutes environ. Il est régulièrement mis à jour et le contenu est varié (bien que centré sur la Corée et le Japon). Le phrasé n’est pas trop rapide et la difficulté est juste suffisante pour me motiver sans me décourager. Je ne comprends en général pas plus de 20 % de ce qui est dit.

Mais le Repetitive listening « à la Jeremy » fonctionne vraiment. A force d’écouter toujours le même épisode, je perçois de mieux en mieux les mots. J’ai même réussi à retenir quelques expressions. Et cela, sans effort apparent. Alors essayez, et vous m’en direz des nouvelles.

8. Mettez à profit Youtube

Selon moi, YouTube est une très bonne ressource, mais pour être efficace, il va falloir apprendre à faire le tri. Non pas que les vidéos ne soient pas de qualité, mais il y en a tout simplement trop, et elles ne servent peut-être pas votre objectif. Pire, elles vous en détournent même sûrement. En regardant ces vidéos fort sympathiques, c’est autant de temps que vous ne passez pas à apprendre vraiment le coréen ! Je ne dis pas qu’il faut tout exclure, mais restez concentré sur l’objectif.

Par exemple, j’apprécie énormément Talk to me in Korean. Ces derniers temps, ils ont proposé cinq vidéos par semaine, ce qui représente en moyenne 35 min de visionnage. C’est peu, me direz-vous, mais ai-je besoin de toutes ces vidéos pour faire progresser mon niveau actuel ?

Les Situational Korean Quiz sont trop faciles pour moi, je n’arrive pas à suivre leur cours « Intermédiaire avancé » (trop difficile pour le coup), je ne vois pas l’intérêt d’apprendre les hanja (caractères chinois), et les Korean Q&A de Hyeonwoo ne concernent pas forcément une de mes problématiques du moment (ce qui ne m’empêchera pas d’y revenir un jour). Bref, je me rends compte qu’il n’y a au final que le Korean Dictation test qui me soit utile, puisque j’ai des difficultés à l’écrit et qu’il faut que je travaille cet aspect (voir point 6). Soit 8 minutes au lieu de 35.

Et bien, je pense sincèrement qu’il vaut mieux utiliser efficacement ces 8 minutes que de tout visionner et « d’encombrer » mon esprit par un trop-plein d’informations. Dans tous les cas, privilégiez les vidéos avec sous-titres et travaillez-les vraiment.

Mes ressources pour apprendre efficacement le coréen

Je vous donne ici la liste des principales ressources que je recommande. Elle est loin d’être complète, mais comme je l’ai dit plus haut, essayez de ne pas trop vous éparpiller, ce serait contre-productif. Choisissez une méthode pour chacun des quatre piliers (écrire, parler, lire et écouter) et essayez d’aller jusqu’au bout avant d’en entamer une autre.

Manuels

Apprenons le coréen ! 3 volumes : Niveau débutant A1-A2, Niveau débutant A2-B1, Niveau intermédiaire B1>B2 (+ cahiers d’exercices)
Cours de coréen
My Korean 1 & 2
Korean from Zero
Situational dialogues in Korean

Grammaire et vocabulaire

Korean grammar in use. 3 volumes : Beginning to early intermediate, Intermediate, Advanced
Grammaire pratique du coréen
Korean : a comprehensive grammar
Essential Korean Vocabulary

Ouvrages bilingues

La culture coréenne en 100 mots

Manhwa éducatif

Dana eui hanguk senghwal ilgi : Diary of Dana in Korea

Sites web

Parlons coréen
How to study Korean
Talk to me in Korean
Topik Guide
Naver dictionary

Chaînes YouTube

Talk to me in Korean Très (trop ?) riche en contenu. Les leçons de niveau intermédiaire proposent des sous-titres en coréen.

Learn Korean with GO ! Billy Korean Des conseils de bon sens pour apprendre efficacement le coréen.

션 파블로 Sean Pablo Cet américain parle couramment le coréen et toutes ces vidéos sont sous-titrées en anglais. Il propose une manière amusante d’étudier la langue grâce à ses innombrables interviews à travers le pays. Il teste souvent les capacités linguistiques des gens, et il peut parler de choses légères (comme les relations amoureuses) ou plus sérieuses (l’histoire coréenne).

하이채드 Hi Chad Un autre américain, mais qui, à l’inverse de Sean Pablo, parle anglais et sous-titre ses vidéos en coréen. En suivant ces deux chaînes, on fait du thème et de la version ! Ses sujets de prédilection sont le cinéma et les dramas.

Applications

Hello Talk Pour demander à des Coréens natifs de corriger vos écrits et apprendre à communiquer de manière plus naturelle.
Naver dictionary (Iphone ou Android)


Voilà, c’est à peu près tout ! J’aurais encore beaucoup de choses à dire, comme l’intérêt de faire des échanges linguistiques par exemple. Bref, n’hésitez pas à commenter si vous avez d’autres conseils pour apprendre efficacement le coréen. Et à tous ceux qui veulent se lancer, fighting !

40 commentaires

  1. Merci pour ces infos. Cela va aider beaucoup les débutants. 🙂
    Maya
    + PS : Dans les cases à remplir, toutes les questions sont « site web ». Est-ce correcte?

  2. Cela fais 3 ans que j’étudie le coréen…Mais seulement 8 mois ~ que je mis suis vraiment engagé toute les semaines j’apprends 4 mots et tout les soirs je fais 1 heure de coréen, je trouve que c’est une langue agréable à apprendre et je m’en passe pas😂😂
    Merci pour tes conseils😁😁😁

    • Quelle énergie et quelle belle persévérance, je te félicite ! Je me suis pré-inscrite à des cours de coréen cette année, je vais voir si je peux reprendre sérieusement. Cette fois-ci, mon objectif est plus clair : échanger plus avec des Coréens quand je voyage là-bas. J’espère que cela me donnera plus de volonté ^^.

  3. bonjour je suis Kenza je suis et je suis marocaine et je voudrais apprendre le coréen mais c ‘est difficile pour moi et comme j ai juste 12 ans je peux pas me permettre de m’inscrire sur un site payant mais je fais de mon mieux pour l’apprendre , et merci pour les information .

    • Bonjour Kenza, merci pour ton adorable message. Effectivement, ce n’est pas facile d’apprendre seule, mais il y a énormément de ressources en ligne, et beaucoup sont gratuites. Si tu suis une méthodologie pour éviter de trop t’éparpiller, et que tu es motivée, tu y arriveras sans aucun doute ! Je te souhaite bonne chance dans ton apprentissage. A bientôt !

  4. Bonjour, alors déjà ton article est très bien écrit. Les conseils que tu donnes sont vraiment intéressant j’avais jamais pensé pour les post-it sur les objets de la maison et ça marche tellement bien comme technique j’adore. Merci aussi pour les liens vers les manuels, personnellement j’apprend depuis un mois grâce à des sites et une une application mobile pour le vocabulaire, je pense que les manuels vont mettre utiles. Merci pour ce très bonne article, fighting!

  5. Salut ^^
    Ce que tu as fait est vraiment super, le fait que tu aies vécu certaine chose te permet vraiment de nous dire ce qui est bien ou pas etc merci beaucoup pour tous ces conseils qui sont extrêmement importants
    J’espère que tu t’y es remis et que tu progresse bien 🙂

    • Merci beaucoup ! Alors, non, je ne m’y suis pas remis, mais depuis mon récent voyage en Corée, je pratique plus facilement et j’ai presque envie de recommencer. Je n’aurai pas le temps cette année, peut-être l’année prochaine :). Cela demande qu’on s’y investisse sérieusement. Fighting !

  6. Merci beaucoup pour ces précieux conseils qui m’ont aidé à m’organisé. N’empêche c’est dans ces moments-là que tu remarques que c’est compliqué d’apprendre une langue sans avoir de professeurs qui t’encadre. J’ai toute la volonté du monde pour apprendre le coréen mais c’est vraiment compliqué de se créer une sorte de cours à partir de ce qu’on trouve sur internet gratuitement. Je songe à un abonnement Rosetta Stone honnêtement. Bon courage pour l’apprentissage à tous ! On se revoit en Corée un de ces 4 :p

    • Tout est dans ton commentaire ! Le besoin de s’organiser au mieux, et la nécessité – du moins au début – de suivre une méthode qui permette une progression claire et structurée. Si tu es prêt à payer un abonnement, pourquoi ne pas suivre les cours d’Eun-Hee sur sa plateforme « Parlons Coréen » ? Non seulement tu auras une bonne méthode en français, mais en plus un professeur qui pourra répondre à tes commentaires en cas de problème. Les lecteurs de ce blog bénéficient d’une réduction sur le premier mois. J’explique tout ici, ainsi que les autres méthodes possibles en ligne : https://www.souslecieldecoree.fr/meilleurs-sites-apprendre-coreen/
      Bon apprentissage !

      • Effectivement j’y pensais aussi. Pour l’instant j’en suis au base donc j’apprends ce que l’on peut trouver de gratuit et fiable telles que les expressions courantes. Je songeais ensuite à m’acheter les livres d’Apprenons le coréen ! pour ensuite continuer sur des cours en ligne (parce qu’évidemment il faut un minimum de budget pour ceux-ci donc minimiser les heures est optimal si le budget n’est pas élevé). Merci pour le lien qui est très intéressant et que je m’empresserai de consulter une nouvelle fois quand je m’attaquerai à des cours en ligne.
        Merci !

  7. Bonjour,
    Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils. Que j’ai suivis !
    J’ai démarré avec Korean from zero et mon premier objectif sera d’apprendre à m’en sortir avec le Hangul. J’ai aussi téléchargé l’application Drops qui m’a déjà aidé à apprendre quelques mots. Et j’ai commencé également à mettre des post it, c’est vraiment une super idée, ça me permet aussi de travailler l’écrit dans une certaine mesure.
    Merci beaucoup 🤗

    • Bonjour Ludivine et merci pour ton message. Je ne connais pas Drops, mais si cette appli te convient, c’est parfait ! Chacun sa méthode, il n’y en aucune de bonne ou de mauvaise. Par contre, n’oublie vraiment pas d’apprendre les mots en contexte (sujet+complément+verbe), sinon tu vas engranger du vocabulaire que tu auras du mal à réutiliser dans une phrase. Bonne continuation !

    • Apprendre en chanson, c’est une bonne idée en effet. Toutes les méthodes se valent, et chacun doit trouver la sienne, il n’y a pas de recette miracle 🙂

  8. Tout d’abord, je voudrais vous remercie de tout coeur, vraiment mille mercis (et c’est peu de le dire) pour toutes les ressources , les conseils, les sites, les références bien précieux et adéquois.
    Je suis polyglotte (je parle 5 langues couramment),le coréen sera ma 6ème je l’espère. De ce fait, je sais à quel point l’apprentissage d’une langue et long et requière du temps et la persévérance.
    La clé, comme tu l’as si bien dis, c’est d’avoir un objectif et d’être motivé(e)!!!
    Sincèrement, votre site est juste superbe!!Merci et je vous souhaite une très bonne continuation!!!:-))))

    • Merci beaucoup ! Ton message fait chaud au cœur 🙂 J’ai appris beaucoup de langues aussi (7), mais n’en parle correctement que 3, la difficulté étant de trouver un bon équilibre pour les pratiquer toutes à part égales. Ce qui est impossible dans mon cas. Félicitations pour y être arrivé, je suis curieuse de savoir comment tu fais ^^. On dit que plus on apprend de langues, plus c’est facile d’en apprendre. Je suis assez d’accord avec ce constat, mais c’est quand même un travail de longue haleine. Alors fighting !

  9. Bonsoir Myu-ri,
    Merci de ta réponse. Félécitations à toi également, c’est vraiment fantastique de parler et de comprendre autand de langues et dialectes!!
    Tu as tout à fait raison. Le bon équilibre est de pouvoir les parler au quotidien autand que faire ce peut et chacune d’entre elles. Il s’avère qu’au vu de ma profession, je peux le faire. Vivant à Toronto, une ville multiculturelle et polyglotte ça aide aussi ;-))!!!.
    Mais il est vrai que parfois, je vois des films, des émissions dans les langues que je n’ai pas pratiqué depuis un certain temps. Autrement, je perd de la pratique.
    Voyager, aimer et être curieux de l’autre, des cultures, des pratiques, des philisophies, des approches et visions de la vie m’ont toujours fascinés et énorménment aider.La passion est pour moi le moteur principal.Parce que c’est vraiment un travail au quotidien et de longue halaine comme tu l’as si bien souligné et on est toujours à deux doigts de baisser les bras. Alors fighting !! Encore merci, votre site est superbe, bonne continuation !
    PS: As-tu pensé à recourir à un financement auprès du gouvernement coréen: le ministère du tourisme par exemple? Ils te le doivent bien je pense ;-))

    • Ahah, c’est gentil, merci 😉 Je préfère garder notre indépendance de ton, donc pas de partenariat contraignant si possible. Mais cela n’empêche pas de trouver des solutions de financement à terme, on y travaille. Encore bon courage pour le coréen, c’est un super challenge à relever ! Et pas si difficile que ça au final. A bientôt !

  10. Bonjour,

    Je viens de tomber sur votre article que je trouve très intéressant. C’est très généreux de votre part de prendre le temps de cette explication.

    Je me suis découverte récemment une passion Sud Coréenne et j’aimerai trouver des correspondant(es) pour apprendre la langue en vue d’y aller un jour.
    J’aimerai beaucoup en découvrir davantage sur ce peuple. Cette passion m’est venue en entendant dans les Dramas la sonorité de la langue Coréenne qui par beaucoup de points me rappelle ma double langue ethnique Haalpuular & Soninké. C’est la langue qui m’a capté en tout premier lieu avant même l’aspect pop culture.
    J’adore sa sonorité, j’aime les expressions, j’aime l’humour coréenne qui me rappelle celle de ma culture Sénégalaise. C’est un humour qui rit AVEC l’autre et non pas DE l’autre, c’est jouissif, je suis complètement fan. J’aime l’organisation familiale qui donne la place de l’enfant comme un enfant, de l’adulte comme un adulte, de plus âgée comme du socle repère de la famille.
    Je comprends un peu ce que vous dites en évoquant l’ordre des mots qui est inversé par rapport au français. C’est le même cas dans ma langue ethnique, l’ordre des mots est inversé également.

    Bref je ressens une réelle connexion qui me fait penser à ma culture propre. Je suis intéressée par des cours particuliers sur Paris en présentiel et non pas des cours en ligne mais je ne sais pas procéder.
    Je laisse mon email (bibathou (at) yahoo . fr )si vous avez des infos au cas où je ne vois pas votre réponse.
    Haby

    • Bonjour Haby, merci pour votre message. Ce que vous dites est très intéressant et j’adore votre expression « un humour qui rit avec l’autre », il me semble que c’est exactement ça ! Si votre langue est inversée par rapport au français, vous aurez sûrement des facilités pour apprendre le coréen (moi, j’en avais au départ, car je parle japonais, donc mon cerveau était déjà habitué. Cela dit, je ne suis pas allée plus loin que le niveau débutant.) Sur Paris, il y a la possibilité de faire des échanges linguistiques, mais je ne l’ai jamais fait personnellement, car les participants sont en général très jeunes et que nous n’avons pas les mêmes sujets de conversation. Pour les cours particuliers, je peux vous recommander ceux de Maya (son site : https://apprendrelecoreen.fr/). Vous pouvez la contacter de ma part :). Très bon apprentissage !

      • Bonjour MYU-RI,

        Merci beaucoup de votre réponse.
        Je vais me renseigner sur le site que vous me recommandez. Pour l’échange linguistique je suis dans la quarantaine je crois que ja vais rencontrer le soucis de sujet de conversation comme pour vous si les étudiants sont très jeunes ;). A voir alors !
        Cependant je reste vraiment motivée pour cette découverte culturelle. je ne manquerai pas de consulter votre site dès que nous prenons la décision, mon conjoint et moi ainsi que notre petite fille, de planifier un séjour découverte de la Corée du Sud.

        Bonne continuation de votre côté.
        Haby

  11. Bonsoir,
    Merci pour vos conseils que je lis attentivement. Je me suis découverte une passion pour les dramas coréens (le confinement a eu du bon !). Je suis mordue ! Je rejoins le commentaire précédent parlant de la sonorité de la langue et de l’humour. En écoutant les dialogues , j’ai eu envie de me lancer (à 50 ans !!). Je cherchais des conseils pratiques pour acheter une méthode. Votre page est remplie de conseils de bons sens. Je la mets dans mes favoris.
    Merci pour ces partages.
    Sophie

    • Merci Sophie ! Les dramas sont une excellente source pour l’apprentissage du coréen, puisqu’ils permettent de mieux mémoriser les expressions dans le contexte. C’est grâce à eux si je comprends assez bien le coréen, maintenant. Dommage que je ne fasse pas l’effort de le pratiquer par contre, et mon niveau oral est vraiment mauvais. C’est pour cela que j’insiste autant sur l’importance de travailler les 4 piliers. Fighting !

  12. Bonsoir,
    Je suis tombée sur vous au hasard de recherches et je vous remercie pour votre site très complet et j’y trouve beaucoup d’informations ( que je cherchais notamment xD ) donc double merci !
    Je souhaite partir vivre en Corée dans un avenir assez proche mais avant de partir je souhaite apprendre la langue ( du moins au moins les bases et aussi suivre des cours là-bas le cas échéant) pour pouvoir être « opérationnelle » en arrivant d’un point de vue installation et surtout pour pouvoir travailler. Donc votre site et votre expérience sont très précieux.
    D’ailleurs si vous avez des conseils je suis preneuse que cela soie pour l’apprentissage ou même la vie en Corée de façon générale ( culture , monde du travail , mode vie etc. ) je vous laisse mon mail si vous souhaitez 😉
    merci encore de votre partage et de votre site !!! ^^ ( elyseah@hotmail.fr)
    Oriana

    • Bonjour Oriana, merci pour ce très gentil message. La Corée du Sud n’est pas un pays dans lequel il est facile de s’installer. Cela nécessite une très bonne préparation en amont, notamment quand il s’agit de rechercher un travail. Le marché de l’emploi est très compétitif, et un étranger ne sera embauché que si l’entreprise ne trouve pas un Coréen pour faire les tâches demandées. Il faut éventuellement regarder du côté des entreprises françaises sur place. Si vous partez dans le cadre d’un PVT ou d’un VIE, c’est autre chose, bien sûr, mais apprendre le coréen est une très bonne idée dans tous les cas. Il faut compter 2 ans pour atteindre un niveau intermédiaire, moins bien sûr si on étudie beaucoup tous les jours. Je pense sincèrement que seuls ceux qui ont un projet très solide auront une chance sur place. D’autant que le quotidien n’est pas rose tous les jours : méfiance de la population, difficulté à se faire des amis. Bref, seule une forte motivation permet de réaliser ses objectifs. Pour les conseils en terme d’apprentissage du coréen, vraiment, tout est dans l’article, je ne vois pas trop quoi rajouter 🙂 Bon dimanche!
      Myu-Ri

  13. Bonjour,
    je m’appelle Anna et j’aimerais apprendre le Coréen mais je ne sais pas vraiment comment m’y prendre je pense que je vais aller voir les vidéos que tu nous a conseillé (pas celles en anglais).
    Je suis nulle en anglais car j’ai 13 ans mais je parle 2 langues (je sais pas si c’est un avantage )
    Je voulais juste te remercier infiniment pour tes conseils !!!!!!!!!!
    Donc MERCI BEAUCOUP !!!!!!!!!!!!!

    • Bonjour Anna, merci pour ton message ! Oui, bien sûr, c’est un avantage de parler deux langues, et cela va sûrement t’aider à apprendre le coréen un peu plus vite. Tu as raison, je te conseille en effet d’utiliser des ressources en français pour ton apprentissage. Il y en a de plus en plus de disponibles. Sur le site anglais How to study Korean, beaucoup de leçons sont traduites en français, donc n’hésite pas aussi à y jeter un coup d’oeil. Et n’oublie pas : la clé pour apprendre une langue, c’est la motivation. Voilà, je te souhaite un bel apprentissage. Fighting !

  14. waaa je suis tombée par hasard sur cet article qui m’a ouvert les yeux sur plein de choses !!! je remercie vraiment le temps que tu as consacré en nous donnant autant d’informations aussi utiles !

  15. Très bel article avec plein d’infos pour les débutants et plein d’idées de ressources. Apprendre une langue c’est aussi savoir faire le tri dans cette ressource et ouvrir son horizon sur les différentes méthodes. Par exemple je retiens le Repetitive Listeting (mais dommage que le site Motivate Korean n’existe plus). Un grand merci !

    • Merci pour ce retour Eddie ! Je découvre que le site Motivate Korean n’existe plus ! Je suis complètement passée à côté de cette info… Quelle déception, il était riche de mille conseils… Tant pis, d’autres prendront le relais ! Bonne semaine et encore merci 🙂

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